Føøøøøøøøøøøøøød (and other stuffs) Part 1
Oui, j'ai récidivé, j'ai encore acheté des snacks japonais "pour goûter". Je suis consciente que je devrais présenter un peu plus de nourriture africaine ou sud-américaine pour varier MAIS, petit a, c'est au Japon qu'il y a le plus de centenaires grâce à leur bonne alimentation donc bonne raison pour la valoriser, petit b, il faut aider à redresser l'économie du Japon pour les aider à se reconstuire après le désastre qu'ils ont vécu. Voilà.
Voici donc, les dangos !
De ce que je sais d'expérience, les dangos sont des petites boules que je pense être de pâte de riz vu la saveur semblable à celle des mochis dont je vous ai déjà parlés. Seulement, au contraire des mochis, ils sont moins gluant donc devraient étouffer moins de pensionnés. On voit souvent Anko du manga Naruto en savourer or j'ai entendu dire que certains dangos sont justemment asaisonés avec de l'anko, cette délicieuse et inimitable pâte de haricot rouge sucrée. Ceux qu'on a acheté au Japan Centre, Regent Street, à deux pas de Picadilly Circus, étaient recouvert d'une sauce caramelisée semblable à celle recouvrant les yakitoris que nous pouvons rencontrer dans nos grandes surfaces belges (Delhaize, Red market,...). La boule, de couleur blanche, n'a pas vraiment de saveur en elle-même et, bien que nous n'avons pas trouvé ça mauvais, nous étions vite calées. Mon amie n'a pas réussi à manger plus d'une brochette et j'ai eu beaucoup de mal à finir ma 2ème (3 brochettes dans le paquet). En conclusion, c'est quelque chose que je rachèterais peut être à l'occasion mais en petite quantité.
Je n'ai jamais vu de ces "brochettes tricolores" dans la vie courante mais elles abondent dans les séries et films japonais. J'ai entendu dire (je ne certifie pas la crédibilité de ma source) que la boule rose est aromatisée à l'anko, la blanche est nature et la verte au thé vert matcha. Je ne sais pas si c'est vrai mais cela me semble assez plausible.
Après des heures passées à marcher dans Londres sous un soleil de plomb et avec une chaleur telle qu'on aurait pu croire que quelqu'un avait oublié de fermer la porte d'un micro-ondes géant en réchauffant sa pizza géante, un moment tranquille à l'ombre du feuillage d'un arbre de Hyde Park avec une meilleure amie, une peluche Totoro, des dangos bien frais, des crackers et un mag féminin, croyez moi, ça n'a pas de prix !
Oui, moi, j'ai acheté un magazine féminin ! Incroyable non ? En fait, je réalise qu'en dehors des "Japan life Style" (qui n'est pas réellement un mag féminin), c'est le premier que j'achète de toute ma vie !!! Comment est-ce possible ?
Ce n'est pas que je n'achète pas de ce genre de magazine par principe car j'emprunte parfois ceux de ma mère ou de mes amies pour les feuilleter sans jamais ressentir l'envie d'en acheter moi-même alors que je suis une grande fan de magazines en tout genre. A vrai dire, je les trouve trop généraux. Ces magazines vont toucher le large public qu'est la proportion féminine de la population donc ils essaient de présenter des sujets qui intéressent les femmes de manière générale à savoir : mode/beauté et people/potin pour les plus "jeunes" et avec en prime jardin/cuisine/santé/famille pour les versions plus "femme mûre". Je trouve donc que c'est assez sympathique à lire mais que ça laisse sur sa faim et c'est pourquoi j'aime ce que j'appelle "les mag de passionnés".
J'entend par cela les magazines qui se spécialisent dans un centre d'interêt tel que la photo, la cuisine, la musique, les jeux vidéos, Photoshop, le cinéma, la moto,...En général, ils apportent tout ce que le passioné espère.
En Belgique, j'étais par exemple abonnée au Animeland extra, un magazine sur les séries d'animation japonaises, et je ne délaissais jamais dans son rayon de librairie un Science & Vie (tout est dans le titre), un Japan life Style (sur la culture japonaise) ou un Advanced Photoshop. Ensuite, j'empruntais les Femmes d'Aujourd'hui et Flair de ma mère et m'intéressait à certains articles du Tu bâtis, je rénove de mon père. Je pourrais encore en citer plein mais je m'arrête ici. En général, ce sont tous des mag français mais nous avons aussi le très intéressant Télé Moustique pour l'actualité.
En Espagne, j'avais le Muy Interessante (litt "Très intéresant", un magazine scientifique effectivement très intéressant) et ici j'emprunte des Neo (animation toujours) et puis les fabuleux New Scientist, un pur truc d'intello dont les titres sont parfois à eux-seul trop intelligents comme celui de cette semaine :"La moitié de l'univers connu est manquante et nous ne comptons même pas la matière noire". J'adore ce titre car il suppose qu'on sait déjà dès le départ ce qu'est la matière noire ! xD J'achète justemment chaque numéro parlant des mystères de l'univers, c'est mon petit faible à moi. J'ai toujours craché sur mes cours de physique à l'école. Je détestais tellement ça que j'ai même loupé mon examen de fin d'année mais dans le New Scientist c'est différent ! Je ne lis les articles que j'aime et je ne serais pas interrogée dessus donc je les lis pour le plaisir et la sacro-sainte curiosité scientifique. Hé oui, car le New Scientist ne sert pas seulement à se la pêter en le lisant dans le bus pour paraitre éminement intello, il m'apprend quelque chose de nouveau à chaque page même si parfois je ne saisis pas tout et qu'il ne faut surtout pas que je le lise quand je suis fatiguée. Ensuite, avouez que sortir une référence d'un exemplaire de New Scientist en s'admirant les ongles d'un air à la fois humble et nonchalant en société fait toujours "bien vu". Ensuite, ajoutez qu'on trouve le New Scientist chaque semaine à la Comission Européenne, ça rajoute toujours son petit effet.
Revenons aux mag féminins. Là, vous redoutez certainement ma prochaine attaque impitoyable et mes critiques acérées. Sort of. On pourrait penser que ces magazines s'imaginent que toutes les femmes sont intéressées par la mode et les people mais si on n'aime pas, on ne lit pas et c'est tout. Le seul point qui m'énerve c'est que certaines personnes ne comprennnent pas que les magazines du type "lifestyle" conseillent un style de vie et ne l'imposent pas. Ce n'est pas un paquet de feuilles qui a le droit de nous dire comment vivre ! Donc quand je lis une année "Achetez une veste couleur camel, LA tendance du moment" puis qu'un an plus tard ils sortent "Ne jetez pas votre veste couleur camel de l'année passée mais accesoirisez la avec un foulard turquoise pour rester dans la mode", j'ai bien envie de dire "Mais moi je n'ai jamais acheté cette veste camel, c'est moche, et allez vous mettre ce fouloir turquoise où je pense !" mais nous savons tous que le journaliste mode qui a écrit ces lignes ne s'imaginait pas vraiment que toutes les lectrices allaient courir au centre commercial se ruer sur le premier foulard turquoise quitte à périr dans la bataille. Ces looks, c'est plus des suggestions que des ordres. En conclusion, ça m'énerve quand des filles me disent qu'il faut passer à telle coiffure car tel magazine l'a dit. On m'a aussi déjà sorti que les sourcils rasés et les combinaisons étaient très à la mode selon tel mag alors que je n'ai JAMAIS vu une majorité de personnes sans sourcils et/ou avec combinaison dans la rue. Ce n'est pas parce qu'une chose est tendance sur les catwalks qu'elle l'est pour les gens normaux ! Un jour d'hiver où j'avais une couleur de vernis à ongles vive, on me l'a repproché en disant que ce genre de couleur était réservé à l'été et une autre fois, on m'a sorti que la couleur du vernis devait obligatoirement être assorti à un autre élément de la tenue. Hé ho ! Je fais ce que je veux moi ! Et même si je ne le fais pas, NON, porter des chaussettes avec des sandales, c'est PAS INTERDIT ! Aucune lois ne punit cet acte et personne ne devrait se dire "Ho ciel ! Parsangbleu ! Diante ! J'ai eu l'outrecuidance de mettre des chaussettes avec mes sandales. Le billot m'attend. Fuyons !".
Ainsi, je me permet de vous narrer une expérience qui m'est déjà arrivée à propos de folie des tendances. A mon entrée dans un magasin de vêtements, la vendeuse me regarde de haut en bas d'un air dédaigneux et me demande d'un air hypocrite si elle peut m'aider. Je lui demande si, par le plus pur des hasard, ils ne vendraient pas des écharpes rouges vif. Un beau rouge sang, couleur de la vie dans la culture chinoise. C'est alors qu'elle répond que la tendance du moment, c'est je cite, le rouge framboise écrasée. De 1°) ça ne répond pas à ma question et de 2°) mais qu'est ce que j'en ai à f**tre moi de ses framboises écrasées ? Je lui ai donc dit que j'irais voir ailleurs et alors là, j'ai encore de la peine à y croire moi-même, elle m'a presque poursuivie jusqu'à la sortie en essayant de faire comprendre à la néophyte de la mode que je suis apparement qu'il me serait impossible de trouver du rouge vif vu la tendance du moment car les grands créateurs avaient dit "framboise écrasée" et rien d'autre. Le fin mot de l'histoire ? J'ai trouvé mon écharpe rêvée dans un magasin en Suisse qui n'a pas fait tant de chichis. Déjà, le terme framboise écrasée est assez trash et barbare. Et pourquoi pas "confiture de framboises" ???
En conclusion, les magazines féminins, ok. Transformer les tendances énoncées dans ces dits magazines comme une dictature de l'apparence, pas cool.
Terminons cet article sur une note sereine en célébrant le Totoro en peluche. Miyazaki était bien inspiré sur ce coup là ! Ce Totoro est plus confortable qu'un coussin et nous a bien servi dans le car du retour pour éviter le torticoli. Les Pikachus ne sont pas aussi confortables, ils sont plus durs vu qu'ils sont sportifs (et oui, les combats !) et moins doux vu que, le Pika, c'est une bête à poil ras. Gloire suprême au Totoro !
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Petite parenthèse communiqué et hommage.
Si il me restait encore des morceaux entiers de coeur suite à la perte de Comète Kitty, alors la disparition soudaine ma Nyozéka a fini de briser les derniers éclats. La vie est bien cruelle pour m'enlever deux de mes trésors en si peu de temps. Nyo a eu beaucoup de chance dans la vie : lapin de laboratoire, elle n'était pas recensée dans les dossiers par erreur et a donc échappé aux tests. Ensuite, alors que le laboratoire allait l'euthanasier pour ne pas gaspiller des soins pour un lapin inutile pour les tests, elle a été sauvée au dernier moment par mes soins et ramenée à la maison où elle a eu un clapier dans un jardin et une famille qui l'aimait. Bien que farouche au début, elle s'est transformée en un animal sociable, avide d'attention, allant jusqu'à rechercher de la compagnie chez les chats. Après un peu plus d'un an et demi, une période trop courte, la malchance l'a pourtant rattrapée et une maladie foudroyante l'a emportée. Elle manque à tout le monde.
On m'a demandé si, de retour en Belgique, j'adopterais un nouveau chat et un nouveau lapin. La réponse est que j'en serais tout bonnement incapable. Je n'envisage même pas l'idée d'avoir un autre lapin un jour car aucun ne remplacera jamais la chérie que j'ai perdu.
Cependant, je ne regretterais jamais d'avoir receuilli Comète et Nyozéka car je les ai toutes les deux sauvées d'un tout autre destin bien sombre. Comète était un chaton abandoné et famélique destinée à mourir de faim et Nyozéka ne devait pas vivre plus de quelques semaines dans un laboratoire de tests pharmaceutiques. Je ne regrette pas un seul moment d'avoir fait le choix d'adopter ces deux petites et de réussir à convaincre mes parents de les garder malgré le fait qu'on avait déjà deux vieux chats. Même si la mort les a rattrapée, je suis heureuse d'avoir pu offrir à ces deux chéries un foyer attentioné et aimant pour une partie de leur vie. A leur arrivée, elles étaient toutes les deux très farouches, peureuses et donc agressives mais elles ont terminé leur vie de manière paisible et douce sous les caresses de notre famille. On ne vous oublieras jamais.
Je pense qu'au lieu de faire d'élever des animaux pour les vendre, il faudrait d'abord se concentrer sur ceux qui ont réellement besoin d'une famille pour les sauver d'une mort atroce. Au lieu d'acheter un chiot de race, tournez vous peut être en priorités vers les refuges.
De nombreuses associations (ici, à Canterbury) travaillent à la réintégrations dans des familles de lévriers traumatisés par leur passé (utilisés dans des courses cruelles pour gagner de l'argent puis abandonné si ils ne rapportent pas assez). Aucun animal ne nait pour être maltraité.
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